mal de tête
Les mots me fuient. Une nouvelle fois,. Une ultime fois ? Plus d'envie. Du désir oui ! Le désir de ma femme qui se refuse à moi, le désir d'une vie meilleur, d'une nuit qui me laisserait au matin reposé, heureux Mais de tout cela rien ne me paraît possible. Je lis, le dévore pour ne pas penser. Je me plonge, me délite dans les écrits des autres. Ah Paladin que votre dernier texte m'a laissé pantois. Tant de fluidité dans les mots pour arriver à cette fin, comme d'habitude chez vous, si intéressante. Je me rends bien compte qu'en écrivant ces mots, je vais à l'encontre de l'incipit de ce texte. Mais que voulez vous, je ne suis plus à une contradiction. Tout cela est sans doute du à trop de nuits avec trop peu de sommeil, trop de problème familiaux qui pour le moment ne trouve aucune solution à part une tension grandissante qui faiblit légèrement à chaque crise de larme.
Ajoutez à cela un boulot sans
intérêt, des entretiens qui se passent bien mais qui se
terminent tous par la même formule « nous gardons
votre candidature ... ».
Je ne sais plus .... Plus
pourquoi je me lève le matin, pourquoi je mange, pourquoi
j'aime ma femme. Tu vois Pousse mousse, tu n'es pas la seule à
existentialisé..
Je vole de blog en blog, parcourant avidement le bonheur des autres et je me souviens de cet engagement pris devant celle qui allait devenir ma femme dans la minute suivant. Je te rendrai heureuse. Mais est-ce vraiment possible ? Quand je vois mes parents mariés depuis plus de 40 ans je me demande comment ils ont fait. Peut être ne suis je pas fait pour le bonheur ? En fait la vraie question est plutôt puis-je être créateur de bonheur ? Je ne sais pas ....