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MaFcA
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1 septembre 2008

la lettre que je n'enverrai pas.

Pourquoi donc ? et bien parce que elle n'est plus dans l'état d'esprit et d'envie qui lui permettait de prendre avec le sourire ce genre de chose. Parce qu'elle a changé dans ses désirs et que cela fait dorénavant partie du passé (et peut être du futur aussi).

Mon amour,

Les enfants sont absents. Une journée sans contrainte, une journée sans soleil, une journée sousl a couette.
Nous décidons de ranger un peu les vêtements trop longtemps laissés dans les placards.

cravacheUne valise qui traîne là depuis … trop longtemps. Une fermeture éclaire qui glisse avec ce bruit si caractéristique et puis la redécouverte. Sur le tas de linge LA cravache. Celle qui m'a (trop peu) servit à te fesser et en dessous le collier de chienne que tu as quelques fois portée. Refroidi par les nombreuses rebuffades dont j'ai été dernièrement la victime je ne relève pas, me contentant de laisser ces objets là où ils sont. Le téléphone sonne, bruissant une ambiance brutalement électrique. Je descends, écoute, envoi balader le pauvre télémarcheur et retourne dans la chambre. J'espère … Et trouve encore plus.

Tu es à genou, toujours habillée de ton jean, torse nu mais le collier n'est plus dans la valise. Il orne ton cou, lourd cercle de cuir dont tu t'es parée. Dans tes mains tendues, paumes vers le haut la cravache. La laisse est attachée au collier et pend entre tes seins. Sur le moment je reste interdit devant ce magnifique spectacle. Tes yeux brillent d'une lueur que je n'(ai pas vue depuis longtemps. Je m'agenouille devant toi et t'embrasse doucement. Tes lèvres s'ouvrent, ta bouche accueille ma langue. Le temps n'est plus. Plus d'avant, d'après, juste ce moment ou tu t'offres à moi. Je me redresse, la cravache et la laisse. Tu te lèvres, croises les mains dans le dos et me suis. Notre chambre est juste à coté. Je regrette que nous ne possédions pas un château pour te promener ainsi dans ces longs couloirs. Je me tourne vers toi et à nouveau t'embrasse, ta langue, tes lèvres, ton cou. Fébrilement mes mains ouvrent ton pantalon, glisse sur l'entrejambe, appuie, caresse, agrippe. Je me laisse guider par tes soupirs, par ton déhanchement puis je m'agenouille devant toi et fait lisser ton pantalon, en profitant pour goûter la peau de tes cuisses. Tu culotte est là, devant moi, je devine à travers sa dentelle ta toison, cette douce forêt que je veux garder intacte. Je me délecte un instant de tes odeurs, de ces parfums de femme, de sexe et me redresse. Doucement je te tourne face au mur et te pousse contre lui. Je mélange mains aux tiennes,. Jeux de quatre mains sur tes seins. Pointes dressées effleurées, ongles glissant sur tes rondeurs, puis mes mains entraînent les tiennes sur le mur et les libèrent. J'attrape tes hanches et les tire en arrière. Pas besoin de mot, tu te cambres offrant ton derrière mes caresses. Mais je préfère me coller à toi, te faire sentir à travers le tissu tout le désir que j'ai pour toi,. Je me sens proche d'exploser, je sais que si je te pénètre à peine, quelques secondes suffiront pour que je vienne. Alors j'attrape tes seins, les caresses, balance le bassin, accompagné par ton propre mouvement. Mes deux mains en un ballet presque parfait s'éloignent l'une de l'autre. Pendant que l'une gravit légèrement ton cou l'autre descend, passe la rondeur de ton ventre et se perd dans ta toison. Ton propre mouvement emmène un doigt curieux en toi et me propulse au septième ciel. Je jouis longuement dans mon sous-vêtement tout en tentant de ne rien montrer. Ton mouvement s'accélère contre moi, mes mains qui te gravissaient à trouver tes lèvres, à moins que ce ne soit l'inverse. Tu te fais l'amour sur ma main en même temps que tu me suces. Je m'éloigne de toi, te laisse ainsi, avide du plaisir que je ne peux plus te donner. Je ramasse la cravache et la fais glisser le long de ta colonne t'arrachant un frémissement. Elle descend sur tes fesses, tu te cambres davantage. Elle descend encore, tu écartes encore plus les jambes. Doucement je la glisse entre tes cuisses, sur ton sexe ouvert. Tu te frottes dessus, étalant ton plaisir sur le cuir. Puis la cravache claque sur une fesse laissant sa marque rouge. Un cri, le corps qui se tend et se cambre à nouveau comme un appel. Un deuxième coup qui laisse aussi sa marque. A chaque fois le même cri étouffé et la même demande de ton corps. Tes fesses déjà belles deviennent sublimes quand elles se parent de rouge.

collierchienJe laisse tomber la cravache et te tourne vers moi pou t'embrasser. Je ne suis pas encore en état de t'honorer et pourtant tout mon corps te réclame. Cette fois, toujours te tenant par la laisse je t'emmène jusqu'à notre chambre. Pourquoi donc n'avons nous pas pris un lit à barreaux, cela aurait été tellement plus simple. Une paire de menottes et tu aurais été à moi. Alors je me contente de t'allonger sur le lit. Tu souris, m'attire à toi et m'embrasse. Quelle est douce cette langue qui cherche la mienne. Quelles sont agréables ces mains qui parcourent mon corps. Je me redresse et de la poignée de la laisse frappe doucement les pointes de tes seins? Je veux que tu t'offres à moi. Je veux lire sur tout ton corps le désir, que la flamme de ton regard se projette dans chaque parcelle de ta peau. Tes lèvres sont déjà conquises alors je m'attaque à tes seins. Je place tes mains pour que tu les offres et à nouveau les tapes avec la laisse. Tu frémis, gémis mais tes mains restent en place, ton bassin ondule. La laisse frappe légèrement ton ventre, ton pubis, ton sexe. A chaque fois que le cuir touche ton intimité tu te mords les lèvres. Je donne un rythme régulier à chacun de ces attouchements. Clac … Clac … Clac et à chaque fois le même roulement des hanches, le même cri contenu. Clac….. Je saute un temps et ton bassin se propulse à la rencontre d'un vide, reste un instant suspendu et redescend. Clac. Le coup te surprend, pas plus fort que les autres, pas différent et pourtant le cri cette fois-ci t'échappe. Nouveau coup mais sur tes cuisses cette fois. Juste à coté de l'aine. Tes cuisses s'écartent davantage, plus bas sur la cuisse; elles s'écartent encore. Plu bas encore et tu bascules les genoux vers ton buste t'offrant en toute impudeur à mon regard.
Je t'empale de mon sexe. Plonge en toi. Me fonds dans ton intimité. Tes jambes se détendent, tes mains ouvrent mon pantalon, libère mes fesses, les agrippent, donnent le tempo de ton corps à coup d'ongle. Ta bouche se ferme sur mon épaule, tes dents entaillent la chair. Mon bassin entre dans la danse, te pourfends, te plaque violemment à chacune des puissantes incursions en ton corps. Tu jouis et moi aussi, harmonie retrouvée de deux corps retrouvés, de deux envies à nouveau en osmose. La douleur dans mon épaule éclate, celle de mes fesses arrivent ) mon cerveau. Peu importe mon Amour, je t'aime.

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Commentaires
M
test
V
Très jolie lettre ! Dommage qu'elle reste ici sans aller à la personne à qui elle est destinée ! Ca rend la lecture un peu mélancolique.<br /> Moi aussi, je ne me suis pas ennuyée en te lisant, un peu de chaleur dans cet hiver de septembre ;o)<br /> Bises de papillon
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