la lettre que je n'enverrai pas.
Pourquoi donc ? et
bien parce que elle n'est plus dans l'état d'esprit et d'envie qui lui
permettait de prendre avec le sourire ce genre de chose. Parce qu'elle a changé
dans ses désirs et que cela fait dorénavant partie du passé (et peut être du
futur aussi).
Mon amour,
Les enfants sont
absents. Une journée sans contrainte, une journée sans soleil, une journée
sousl a couette.
Nous décidons de ranger un peu les vêtements trop longtemps laissés dans les
placards.
Une valise qui traîne
là depuis … trop longtemps. Une fermeture éclaire qui glisse avec ce bruit si
caractéristique et puis la redécouverte. Sur le tas de linge LA cravache. Celle
qui m'a (trop peu) servit à te fesser et en dessous le collier de chienne que
tu as quelques fois portée. Refroidi par les nombreuses rebuffades dont j'ai
été dernièrement la victime je ne relève pas, me contentant de laisser ces
objets là où ils sont. Le téléphone sonne, bruissant une ambiance brutalement
électrique. Je descends, écoute, envoi balader le pauvre télémarcheur et
retourne dans la chambre. J'espère … Et trouve encore plus.
Tu es à genou,
toujours habillée de ton jean, torse nu mais le collier n'est plus dans la
valise. Il orne ton cou, lourd cercle de cuir dont tu t'es parée. Dans tes
mains tendues, paumes vers le haut la cravache. La laisse est attachée au
collier et pend entre tes seins. Sur le moment je reste interdit devant ce
magnifique spectacle. Tes yeux brillent d'une lueur que je n'(ai pas vue depuis
longtemps. Je m'agenouille devant toi et t'embrasse doucement. Tes lèvres
s'ouvrent, ta bouche accueille ma langue. Le temps n'est plus. Plus d'avant,
d'après, juste ce moment ou tu t'offres à moi. Je me redresse, la cravache et
la laisse. Tu te lèvres, croises les mains dans le dos et me suis. Notre chambre
est juste à coté. Je regrette que nous ne possédions pas un château pour te
promener ainsi dans ces longs couloirs. Je me tourne vers toi et à nouveau
t'embrasse, ta langue, tes lèvres, ton cou. Fébrilement mes mains ouvrent ton
pantalon, glisse sur l'entrejambe, appuie, caresse, agrippe. Je me laisse
guider par tes soupirs, par ton déhanchement puis je m'agenouille devant toi et
fait lisser ton pantalon, en profitant pour goûter la peau de tes cuisses. Tu
culotte est là, devant moi, je devine à travers sa dentelle ta toison, cette
douce forêt que je veux garder intacte. Je me délecte un instant de tes odeurs,
de ces parfums de femme, de sexe et me redresse. Doucement je te tourne face au
mur et te pousse contre lui. Je mélange mains aux tiennes,. Jeux de quatre
mains sur tes seins. Pointes dressées effleurées, ongles glissant sur tes
rondeurs, puis mes mains entraînent les tiennes sur le mur et les libèrent.
J'attrape tes hanches et les tire en arrière. Pas besoin de mot, tu te cambres
offrant ton derrière mes caresses. Mais je préfère me coller à toi, te faire
sentir à travers le tissu tout le désir que j'ai pour toi,. Je me sens proche
d'exploser, je sais que si je te pénètre à peine, quelques secondes suffiront
pour que je vienne. Alors j'attrape tes seins, les caresses, balance le bassin,
accompagné par ton propre mouvement. Mes deux mains en un ballet presque
parfait s'éloignent l'une de l'autre. Pendant que l'une gravit légèrement ton
cou l'autre descend, passe la rondeur de ton ventre et se perd dans ta toison.
Ton propre mouvement emmène un doigt curieux en toi et me propulse au septième
ciel. Je jouis longuement dans mon sous-vêtement tout en tentant de ne rien
montrer. Ton mouvement s'accélère contre moi, mes mains qui te gravissaient à
trouver tes lèvres, à moins que ce ne soit l'inverse. Tu te fais l'amour sur ma
main en même temps que tu me suces. Je m'éloigne de toi, te laisse ainsi, avide
du plaisir que je ne peux plus te donner. Je ramasse la cravache et la fais
glisser le long de ta colonne t'arrachant un frémissement. Elle descend sur tes
fesses, tu te cambres davantage. Elle descend encore, tu écartes encore plus
les jambes. Doucement je la glisse entre tes cuisses, sur ton sexe ouvert. Tu
te frottes dessus, étalant ton plaisir sur le cuir. Puis la cravache claque sur
une fesse laissant sa marque rouge. Un cri, le corps qui se tend et se cambre à
nouveau comme un appel. Un deuxième coup qui laisse aussi sa marque. A chaque
fois le même cri étouffé et la même demande de ton corps. Tes fesses déjà
belles deviennent sublimes quand elles se parent de rouge.
Je laisse tomber la
cravache et te tourne vers moi pou t'embrasser. Je ne suis pas encore en état
de t'honorer et pourtant tout mon corps te réclame. Cette fois, toujours te
tenant par la laisse je t'emmène jusqu'à notre chambre. Pourquoi donc n'avons
nous pas pris un lit à barreaux, cela aurait été tellement plus simple. Une
paire de menottes et tu aurais été à moi. Alors je me contente de t'allonger
sur le lit. Tu souris, m'attire à toi et m'embrasse. Quelle est douce cette
langue qui cherche la mienne. Quelles sont agréables ces mains qui parcourent
mon corps. Je me redresse et de la poignée de la laisse frappe doucement les
pointes de tes seins? Je veux que tu t'offres à moi. Je veux lire sur tout ton
corps le désir, que la flamme de ton regard se projette dans chaque parcelle de
ta peau. Tes lèvres sont déjà conquises alors je m'attaque à tes seins. Je
place tes mains pour que tu les offres et à nouveau les tapes avec la laisse.
Tu frémis, gémis mais tes mains restent en place, ton bassin ondule. La laisse
frappe légèrement ton ventre, ton pubis, ton sexe. A chaque fois que le cuir
touche ton intimité tu te mords les lèvres. Je donne un rythme régulier à
chacun de ces attouchements. Clac … Clac … Clac et à chaque fois le même
roulement des hanches, le même cri contenu. Clac….. Je saute un temps et ton
bassin se propulse à la rencontre d'un vide, reste un instant suspendu et
redescend. Clac. Le coup te surprend, pas plus fort que les autres, pas différent
et pourtant le cri cette fois-ci t'échappe. Nouveau coup mais sur tes cuisses
cette fois. Juste à coté de l'aine. Tes cuisses s'écartent davantage, plus bas
sur la cuisse; elles s'écartent encore. Plu bas encore et tu bascules les
genoux vers ton buste t'offrant en toute impudeur à mon regard.
Je t'empale de mon sexe. Plonge en toi. Me fonds dans ton intimité. Tes jambes
se détendent, tes mains ouvrent mon pantalon, libère mes fesses, les agrippent,
donnent le tempo de ton corps à coup d'ongle. Ta bouche se ferme sur mon
épaule, tes dents entaillent la chair. Mon bassin entre dans la danse, te
pourfends, te plaque violemment à chacune des puissantes incursions en ton
corps. Tu jouis et moi aussi, harmonie retrouvée de deux corps retrouvés, de deux
envies à nouveau en osmose. La douleur dans mon épaule éclate, celle de mes
fesses arrivent ) mon cerveau. Peu importe mon Amour, je t'aime.